Même constat concernant les précipitations : les quantités de pluie ont été importantes, parfois supérieures aux normales mensuelles, notamment du nord de la Seine au Massif Central où les 100 mm ont été localement dépassés (127 mm à Aurillac). Les orages, plus fréquents qu’habituellement près de la Méditerranée, ont apporté là aussi des précipitations excédentaires. En revanche, au plus près de l’anticyclone des Açores, une relative sécheresse s’est imposée sur les régions de l’ouest, du Cotentin et de la Bretagne au Bordelais. Les cumuls sont généralement inférieurs à 30 mm sur ces régions.
L’ensoleillement est souvent déficitaire, surtout des frontières de l’est au Bassin Parisien jusqu’au Cantal. C’est moins le cas dans l’ouest et près de la Méditerranée où les chiffres sont plus conformes aux valeurs habituelles, de la pointe du Cotentin à Arcachon notamment.
Un bilan assez terne donc, sans être catastrophique. La première quinzaine de juillet 2000, entre autres, était nettement plus fraîche, beaucoup plus pluvieuse et encore moins ensoleillée que cette année. Les prévisions indiquent une deuxième quinzaine globalement plus estivale !
