Selon les résultats consolidés publiés jeudi, le chiffre d'affaires de 16,7 milliards de dollars au 30 juin permet de compenser les contre-performances des trois premiers mois de l'année et d'afficher un semestre pratiquement équivalent à celui de 2013, à 30,25 milliards.
Le président (CEO) de Bunge Soren Schroder, cité dans le communiqué, se félicite « de résultats meilleurs que l'an passé dans tous les secteurs notamment celui des oléagineux, porté par une forte demande et de grosses récoltes » : « Nous espérons que ces bons résultats du deuxième trimestre se confirmeront sur le reste de l'année afin de remplir et même dépasser nos objectifs », indique-t-il.
Sur les trois derniers mois, l'action Bunge a rapporté 1,76 dollar contre 74 cents l'an dernier à la même époque.
Comme le souligne M. Schroder, toutes les activités enregistrent des résultats supérieurs à ceux du 2e trimestre et du 1er semestre 2013 notamment dans le domaine des matières premières.
La demande pour les matières premières agricoles devrait rester forte
Les ventes de céréales et oléagineux, « dans un environnement mondial globalement favorable » ont atteint 12,8 milliards de dollars sur les trois derniers mois et 22,9 sur le semestre ; celles de sucre et d'éthanol, respectivement 1,18 milliard et 2 milliards de dollars ; les activités de meunerie 1,2 milliard et 2,3 sur le semestre et enfin, les engrais, portant en Amérique du Sud, respectivement 221 millions et 358 millions de dollars.
Pour le directeur financier Drew Burke, « nous nous attendons à un deuxième semestre solide. La demande pour les matières premières agricoles devrait rester forte, portée par des prix en baisse et la forte demande du secteur de l'élevage ».
Les récoltes en Amérique du Nord et en Europe s'annoncent bien, notamment pour le soja et les autres oléagineux, souligne-t-il.
Le précédent trimestre, explique le groupe dans son communiqué, avait pâti des difficultés logistiques et commerciales au Brésil, « qui ont effacé les profits liés à une récolte record » de soja, ainsi qu'en Amérique du Nord pendant l'hiver particulièrement rigoureux et aux tensions autour de la Mer noire « qui ont fait grimper les coûts de production et détérioré les marges ».
