Les cours du blé n’en finissent pas de céder du terrain, et ce ne sont pas les propos peu rassurants des silos portuaires, en l’occurrence Sénalia, qui permettront de redonner le moral aux producteurs.
Notre blé est-il à ce point dégradé qu’il ne puisse trouver le chemin de l’export ? Certainement pas, mais nos concurrents vont probablement tout faire pour véhiculer cette image.
Conséquence du repli des cours des céréales et de la lourdeur des bilans, les fonds désertent les marchés de matières premières, au point d’accentuer la baisse à travers des positions shorts. Il n’est également pas coutume de voir les prix du pétrole se replier de manière significative, dans un contexte géopolitique qui n’a que rarement été aussi tendu dans le monde.
Alors phobie ou pas, à force de taper sur les fonds, ces derniers vont fuir nos marchés, et nous constaterons au final que leurs actions n’étaient pas aussi négatives que nombre de nos bien pensants veulent nous le faire croire…
