Ce recul du blé sur les marchés internationaux incite plusieurs pays importateurs du pourtour méditerranéen à revenir aux achats, comme la Jordanie, l'Algérie et l'Egypte.
Ainsi l'Egypte, le plus gros acheteur de blé sur la planète, est à la recherche de 60.000 tonnes de blé tendre pour des livraisons en janvier et février. Si le recul de l'euro sous la barre des 1,37 dollar peut jouer en la faveur du blé européen dans cet appel d'offres, il devra compter aussi sur la compétitivité du blé américain passé sous le seuil des 6 dollars jeudi à la Bourse de Chicago, un plus bas depuis mai 2012.
Dans cette attente, la tonne de blé meunier cotée sur l'Euronext reculait de 1,25 à 1,50 euro sur l'échéance rapprochée de janvier à 206,50 euros, alors que 9.000 lots avaient déjà été négociés.
Au même moment, la tonne de maïs reculait de 1 euro sur l'échéance rapprochée de janvier à 172,50 euros la tonne, dans un marché toujours peu actif (moins de 500 lots traités).
En France, l'activité sur le marché physique devrait reprendre progressivement lundi avec la réouverture des organismes stockeurs. Vendredi les quelques prix disponibles en blé et en maïs restaient nominaux et les échanges restreints.
