Le cabinet Agritel ne constate que « peu d'évolution, les marchés demeurant prudents avant le rapport USDA » portant sur les céréales et les oléagineux, qui doit être publié vendredi en début de soirée.
Sur le marché du maïs toutefois, les cours européens « restent sous la pression des importations ukrainiennes, avec une poursuite de cette source, probablement dans les mois à venir », souligne Agritel dans une note. « A ce jour l'Ukraine aurait exporté près de 10 millions de tonnes de maïs sur la scène internationale depuis le début de la campagne, soit environ 50 % de son potentiel export total pour cette année », ajoute-t-il.
Côté climat, un fort contraste persiste entre l'Europe où règnent des températures « anormalement douces » et les Etats-Unis qui subissent une vague de froid « qui devrait s'estomper dans les jours à venir », note Agritel. Les dégâts potentiels sur le blé américain « sont très difficiles à estimer, du fait de la couverture neigeuse déficiente dans certaines zones », souligne Damien Vercambre du cabinet Inter-Courtage. « Un chiffre de 5 % a été lancé comme celui des surfaces touchées, mais il semble trop tôt pour quantifier les pertes de production », explique-t-il.
Vers 13h (12h GMT), le blé gagnait 25 centimes à 206,50 euros sur l'échéance de janvier et perdait 50 centimes sur l'échéance de mars à 201,50 euros, dans un volume faible d'environ 3.300 lots échangés. Le maïs baissait quant à lui de 25 centimes sur l'échéance de mars à 174,75 euros, dans un volume d'à peine 450 lots.
En France, sur le marché de gré à gré, les céréales restaient stables également.