L'USDA estime désormais le stock mondial de maïs à 160,23 millions de tonnes, contre 162,46 millions le mois dernier.
Les cours du blé remontaient pour leur part sur Euronext, « à la faveur d'un rebond technique » après leur fort repli de la semaine dernière, selon Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés. De plus, les investisseurs s'inquiètent des conséquences de la vague de froid qui doit s'abattre sur le pourtour de la mer Noire en ce début de semaine, selon Edward de Saint-Denis. « Les températures devraient diminuer jusqu'à - 3/- 5°C dans toutes les régions. La couverture de neige est encore très limitée », relève Offre et demande agricole dans une note.
La semaine dernière, le blé avait reculé, anticipant notamment le rapport de l'USDA qui a revu à la hausse les stocks mondiaux et la prévision de production mondiale. Les stocks mondiaux ont ainsi été revus à la hausse de plus de 2,5 millions de tonnes, à 185,40 millions, ainsi que la production mondiale revue à la hausse d'un peu plus d'un million de tonnes, à 712,66 millions, en raison de hausses de productions attendues en Chine et en Russie.
Sur le front commercial, l'Égypte a acheté 55.000 tonnes de blé origine américain et la Jordanie a lancé un appel d'offres pour 100.000 tonnes de blé. Réponse attendue le 15 janvier, rapporte le cabinet Agritel.
Vers 13h (12h GMT), le blé prenait 2 euros à 195 euros sur l'échéance de janvier et 1,75 euro sur l'échéance de mars à 192,25 euros, dans un volume nourri d'environ 10.000 lots échangés. Le maïs gagnait quant à lui 3 euros sur l'échéance de mars à 174,50 euros, dans un volume faible d'environ 550 lots. En France, sur le marché de gré à gré, les céréales progressaient également.
