Sur Euronext, le blé reculait très légèrement, tandis que le maïs enregistrait une progression minime. Vers 12h30 (11h30 GMT), le blé perdait 25 centimes à 194,75 euros sur l'échéance de mars et baissait aussi de 25 centimes sur l'échéance de mai à 191,75 euros, dans un volume nourri de près de 10.000 lots échangés. Le maïs gagnait quant à lui 25 centimes sur l'échéance de mars à 174 euros, dans un volume faible d'environ 500 lots. En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient au point mort.
« Il n'y a pas d'éléments particuliers, la monnaie est assez stable. Donc le marché consolide après le rebond d'hier », a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
Vendredi, le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a revu à la baisse les prévisions de stocks de maïs dans le monde à 160,23 millions de tonnes (Mt), contre 162,46 Mt le mois dernier. Les cours du maïs avaient donc fortement grimpé lundi, tout comme ceux du blé qui profitaient eux d'un rebond technique.
La vague de froid attendue pour cette semaine sur le bassin de la Mer Noire reste à surveiller mais « ne devrait pas, selon les prévisions météorologiques, entraîner de dégâts », estime le cabinet Agritel dans une note.
Sur le plan commercial, la Corée du Sud a acheté 137.000 Mt de maïs américain initialement destiné à la Chine, qui a rejeté douze cargaisons la semaine dernière, affirmant y avoir découvert des traces d'OGM non autorisés par Pékin.
L'Argentine a par ailleurs révisé à la hausse ses estimations de production de blé, à 9,2 Mt contre 9 Mt auparavant.