FROMAGER ET ARTISAN
Les 3.200 crémiers-fromagers de France réclament le statut d'artisans, comme les bouchers ou les pâtissiers. Ils font valoir leur savoir-faire et leurs spécialités qui les distinguent des simples revendeurs. Leur président Stéphane Vergne cite en exemples le Fontainebleau, les bries fourrés ou les bleus au Sauternes. « En 15 ans, la profession est passée de moins de 2.000 à 3.200 crémiers fromagers. On attire des jeunes, être reconnus comme artisans nous donnera accès à des formations » explique-t-il.
COPÉ « COMPTE LES JOURS »
Vitrine politique oblige, le président de l'UMP Jean-François Copé était au salon lundi. Il passe à côté d'Anne Hidalgo, candidate du PS à la mairie de Paris, mais ils ne se voient pas. Lors d'une dégustation de vin, il lance : « ahhh les Verts, ils nous en ont encore fait de belles ».
Plus loin, un monsieur lui demande « Quand venez-vous au pouvoir ? » Copé répond : « On compte les jours ».
LES GROUPIES ET « LE MAIRE DE NANTES »...
Jean-Marc Ayrault passe dans les allées du salon. Un visiteur dit à son compagnon : « Dis-donc c'est le maire de Nantes ». « Mais non répond l'autre, il n'est plus maire de Nantes ! ».
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui accompagnait le Premier ministre dans sa visite, suscitait lui un tout autre intérêt. « Il est grand et élégant », « j'adore sa coupe », disent deux dames, des fidèles du salon, avant de prendre une photo avec lui. « C'est Stéphane Le Foll, le beau gosse », dit une autre mais chut, « il y a mon mari derrière ».
« L'ESTOMAC » DE HUCHON
« Ceux qui aiment l'agriculture le savent, il faut aussi avoir de l'estomac », s'est exclamé de son côté le président de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, après avoir mangé pêle-mêle du caramel, de la soupe de cresson, bu de la liqueur de menthe poivrée et du Grand Marnier.
INSECTES DANS LA GAMELLE
Blattes, criquets, grillons... Sur le stand de l'Inra, des bestioles en boîtes témoignent des recherches menées par l'institut pour nourrir poules et truites avec des farines à base d'insectes. Avantage : cette culture est beaucoup moins gourmande en eau que les céréales ou le soja.
Les chercheurs testent pour l'instant des farines à base de vers et de mouches. Objectif : créer des bioraffineries d'insectes. Des aliments bourrés de protéines qui pourraient aussi nourrir les humains.