jusqu'à son entrée au Cniel. (©Confédération paysanne)
Un éleveur la gardait dans une ferme de Loire-Atlantique depuis 2009. Et le syndicat avait promis sa restitution le jour de son intégration au sein du Cniel comme membre à part entière.
« Il faut saluer la responsabilité de l’interprofession laitière, structure de droit privé, de vous avoir acceptés avant que la loi d’avenir ne l’autorise », a déclaré le président du Cniel. « C’est une décision prise à l’unanimité par les trois collèges de l’interprofession : la Fncl (coopératives), la Fnil (industriels) et les producteurs de lait ».
« C’est une grande satisfaction d’entrer au Cniel. C’est le résultat d’un combat conduit depuis plus de dix ans par la Confédération paysanne », a déclaré pour sa part Laurent Pinatel, porte-parole du syndicat. Il accompagnait ses collègues à la Maison du lait où siège le Cniel à Paris.
« Nous sommes différents mais nous allons travailler ensemble »
Le porte-parole de la Confédération paysanne a surtout apprécié la qualité de l’accueil que le président du Cniel a réservé aux nouveaux membres de l’interprofession ce 4 mars mais aussi le ministre de l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, lors de sa visite sur le stand du Cniel au Salon international de l’agriculture la semaine dernière.
« Nous sommes différents mais nous allons travailler ensemble » s’est engagée la Confédération paysanne réjouie par la démarche constructive dans laquelle s’inscrit l’entrée de ses quatre représentants au Cniel. Les deux membres titulaires du syndicat ont du reste participé dès mardi à la réunion de préparation du conseil d’administration du Cniel.
Durant leur mandat, ils défendront le maintien de la production de lait sur l’ensemble du territoire et ils « souhaitent la formation d’organisations professionnelles où il pourrait y avoir de réelles négociations entre les industriels et les producteurs ». Au sein des onze Criel (Centre régional interprofessionnel de l’économie laitière) où la Confédération paysanne sera aussi représentée, la préoccupation du syndicat est la prévention des crises laitières et la réduction de la volatilité des prix en s’appuyant sur un observatoire européen performant.
