« Je considère que cette position est parfaitement justifiée. Sur cette matière déjà très complexe, la Commission a formulé des propositions incomplètes et très ambigües » a déclaré Eric Andrieu, député socialiste au Parlement européen et membre de la Commission agriculture.
« Celles-ci ne permettaient pas de simplifier la législation, ni de prendre en compte l'innovation et la nécessité de préserver la biodiversité et la protection des agriculteurs. Elles laissaient en suspens un grand nombre de questions et réduisaient les pouvoirs législatifs du Parlement et par là même la démocratie. Ce qui n'est pas acceptable au regard d'un sujet aussi sensible. Par ailleurs, le calendrier ne donnait pas assez de temps au Parlement, avant les élections européennes, pour examiner attentivement et sérieusement les plus de 1.400 amendements qui avaient été déposés. »
En rejetant la proposition de la Commission, le Parlement européen renvoie ainsi l'examen du projet de texte en seconde lecture, laquelle ne pourra intervenir qu'avec une assemblée renouvelée à l'automne prochain.