Quelque 54 % des exploitants interrogés estiment que leur situation économique est « acceptable », un niveau jamais atteint depuis la naissance en 2010 de ce baromètre qui est publié trois fois par an. Il y a un an, ils n'étaient que 49 %.
Près d'un quart (24 %) estiment même que leur situation est « bonne » et 1 % « très bonne ». Les agriculteurs qui estiment leur situation « mauvaise » sont quant à eux 22 %, en baisse de 4 points sur un an.
Près de 70 % (68%) des exploitants s'attendent par ailleurs à une stabilisation de leur situation financière dans les trois mois, en hausse de 3 points par rapport au précédent baromètre en octobre. Quelque 13 % estiment même qu'elle s'améliorera, en hausse de 4 points. En revanche, 18 % anticipent une détérioration, en baisse de 7 points.
« On note une légère amélioration quant aux perspectives économiques des exploitations. Les exploitants de Rhône-Alpes, Paca et de Languedoc-Roussillon évoquent des prévisions positives quant à leur situation financière à court terme au contraire des exploitants d'Aquitaine, Poitou-Charentes, de Pays de la Loire et de Champagne-Ardenne, Alsace, Lorraine », commente l'Ifop.
Un climat plus optimiste, porté notamment par un climat plus propice cette année, une flambée des prix du lait qui confortent les éleveurs et des cours des céréales qui baissent mais se maintiennent toutefois à des niveaux élevés. Néanmoins, certains secteurs restent à la peine comme l'élevage porcin et de volailles, l'horticulture ou le maraîchage.