Le groupe, dont les principaux débouchés sont dans le monde agricole, a enregistré sur les six mois achevés fin février une perte nette (part du groupe) de 1 million d'euros, contre - 4,6 millions d'euros l'an dernier à la même époque, selon un communiqué publié mardi par l'entreprise.
A l'opérationnel, Exel a été bénéficiaire de 6,3 millions d'euros (+ 14,3 %). Son bénéfice opérationnel courant (Ebit) représentait ainsi 1,9 % du chiffre d'affaires qui s'établissait sur la période à 333,1 millions d'euros.
La rentabilité courante de l'entreprise, même si elle est en progression marginale (+ 0,1 point), aurait pu être beaucoup plus vigoureuse si Exel n'avait pas procédé depuis quelques mois à une série d'acquisitions de sociétés à la rentabilité bien inférieure à la sienne. A périmètre constant, sa marge d'Ebit représente en effet 3,9 % du chiffre d'affaires, selon le communiqué.
Son amélioration « est le résultat d'une meilleure efficacité opérationnelle de nos sites de production de pulvérisateurs agricoles, et d'une activité industrielle caractérisée par une réduction du nombre de projets à faible marge et d'un accroissement des ventes d'équipements à marge plus contributives au cours de ce premier semestre », a expliqué le groupe.
Tendance légèrement baissière en pulvérisation agricole
En dépit des acquisitions récents, Exel affiche un endettement net limité à 86,6 millions d'euros, soit 39,4 % de ses fonds propres.
Le groupe reste par ailleurs prudent sur la croissance de son chiffre d'affaires sur l'année, évoquant « une tendance légèrement baissière dans la pulvérisation agricole, conséquence d'un attentisme en France comme dans certains pays d'Europe, et des conséquences des évènements en Ukraine ».
Leader mondial des arracheuses de betteraves, le groupe s'estime « en ligne » avec son objectif de redressement de la rentabilité de cette activité. Son activité dans la pulvérisation pour le secteur automobile devrait par ailleurs pouvoir « compenser le retard » des ventes de début d'année au second semestre.
Réalisant désormais les deux-tiers de son activité à l'international, Exel continue par ailleurs à innover et annonce la commercialisation prochaine d'un tracteur enjambeur 100 % électrique.