« Oui à la réduction des impacts via l’innovation technologique »

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onvaincue de la possibilité d’améliorer toujours plus les pratiques agricoles dans l’intérêt de l’environnement, de la biodiversité et de la santé publique, Orama appelle le ministre de l’Agriculture à adopter une autre logique pour être efficace. Réduire arbitrairement les quantités de produits phytosanitaires est illusoire tant que les solutions prônées pour y parvenir ne sont pas disponibles. L’objectif doit être avant tout de mettre en œuvre des mesures pour parer les impacts indésirables que peut avoir l’indispensable utilisation des produits phytosanitaires. Et cela au bénéfice des hommes, de l’environnement et de l’économie des territoires.

Ces mesures sont identifiées, elles font appel à l’innovation technologique, elles ont d’ailleurs été relevées dans le rapport Potier. Les instituts techniques ont accumulé à cet égard des références et développé des solutions. Les dirigeants d’Orama rappellent qu’ils ont été force de propositions pour contribuer concrètement à la mise en place d’un dispositif qui soit tout à la fois efficace et attractif. Ceci implique au minimum de prendre en compte l’existant et les nombreux efforts déjà réalisés, et de fixer de nouveaux objectifs réalistes.

"Poursuivre des objectifs de réduction aveugle ne peut constituer une réponse satisfaisante sur le dossier des produits phytosanitaires. Ne renforçons pas les crispations à un moment où notre pays a plus besoin de sérénité que de confrontation. Nous appelons donc à ce que le plan Ecophyto prenne en compte les engagements des producteurs de grandes cultures en faveur du développement durable par une approche fondée sur la réduction des impacts", ont déclaré Philippe Pinta, président d’Orama, Christophe Terrain et Gérard Tubéry, vice-présidents. »