46,5 % des éleveurs prêts à utiliser les marchés à terme

Pour gérer la volatilité des prix mondiaux du lait, les éleveurs français pourraient, à plus ou moins long terme, utiliser les marchés à terme comme outil de gestion des risques, à l'instar de nombreux céréaliers. (©Terre-net Média)
Pour gérer la volatilité des prix mondiaux du lait, les éleveurs français pourraient, à plus ou moins long terme, utiliser les marchés à terme comme outil de gestion des risques, à l'instar de nombreux céréaliers. (©Terre-net Média)

Traite des vaches
Pour gérer la volatilité des prix mondiaux du lait, les éleveurs français pourraient, à plus ou moins long terme, utiliser les marchés à terme comme outil de gestion des risques, à l'instar de nombreux céréaliers. (©Terre-net Média)

Les céréaliers sont nombreux à utiliser les marchés à terme des céréales pour se couvrir des fluctuations de prix. A l’instar de ces derniers, les éleveurs laitiers pourraient, à plus ou moins longue échéance, bénéficier de cet outil de gestion des risques pour limiter l’impact des variations de prix des produits laitiers sur les résultats économiques de leur exploitation.

Selon un sondage réalisé en ligne sur Web-agri.fr, 46,5 % des producteurs de lait seraient plus ou moins enclins à recourir aux marchés à terme pour se couvrir de la volatilité accrue des prix. 15,4 % des éleveurs déclarent qu’ils les utiliseraient certainement, et 31,1 % de manière probable.

A l’inverse, un éleveur laitier sur cinq sait déjà qu’il ne s'en servira pas et 18,3 % « probablement pas ».

Patience...

Le 13 avril 2015, une quinzaine de jours après la fin symbolique des quotas laitiers en Europe, Euronext, l’opérateur boursier de la zone euro, a relancé le marché à terme sur les produits laitiers. Trois contrats sont disponibles, pour le beurre, la poudre de lait demi-écrémé et la poudre de lactosérum.

Si près de la moitié des producteurs de lait se montrent ainsi intéressés par ce qu’Agritel présente comme « un outil de gestion pour les agriculteurs », les intéressés devront se montrer patients. Un marché à terme ne peut fonctionner que si un grand nombre d’opérateurs – collecteurs ou agriculteurs notamment – se positionnent pour vendre ou acheter des contrats. Or l’arrivée de nombreux acteurs sur ce marché prendra du temps. « Pour les céréales, cela avait pris plusieurs années, avant que le marché à terme soit mature », explique Pierre Bégoc, responsable des affaires internationales chez Agritel.

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