Le chiffre d'affaires s'établit à 1,98 milliard d'euros, en hausse de 3,2 % par rapport à l'année précédente (+ 4,1 % à taux de change et périmètre constants), selon un communiqué publié mardi. Pour le 4e trimestre, la hausse est de 3,8 % (+ 2,2 % à données comparables), à 493 millions d'euros. Au vu de ces résultats, le groupe maintient sa prévision de croissance du résultat opérationnel courant à 12 % pour l'ensemble de l'exercice (à taux de change constants).
L'« impact défavorable » des taux de change (17,5 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice) est « principalement lié à la dévaluation de 20 % du rouble », précise le groupe. Pourtant, Bonduelle précise n'avoir globalement « pas été pénalisé par les mesures d'embargo russe et la dévaluation du rouble » en Russie, où il « produit et vend pour l'essentiel localement ».
Bonduelle note d'ailleurs « une forte croissance de son chiffre d'affaires » en Europe orientale (hors UE). Au total, les ventes hors Europe (35 % du chiffre d'affaires) ont progressé de plus de 9 % sur l'exercice (12,5 % à taux de change constants).
En Amérique du Nord, Bonduelle a continué à « consolider ses positions au Canada », malgré un incendie dans une usine en pleine récolte de légumes et « continue à se développer fortement aux Etats-Unis en surgelé, tant en grande distribution qu'en restauration hors foyer ».
Au sein de l'UE (65 % du c.a.), les ventes sont restées totalement atones (0 %), malgré « la forte croissance des ventes aux marques du groupe, Bonduelle et Cassegrain ».
Selon Bonduelle, cette stagnation des ventes s'explique par une baisse « volontaire » des volumes de légumes en conserve vendus sous marque distributeur, « du fait de niveaux de prix insatisfaisants ». Les ventes de légumes surgelés restent « difficiles » en restauration hors foyer.
Bonduelle cultive au total 128.000 hectares de légumes, qu'il commercialise dans 100 pays. Le groupe familial possède 58 sites industriels.