Le fonds LDN aura pour « objectif de récompenser les pratiques de gestion des terres qui permettent d'éviter la dégradation des terres productives », précisent dans un communiqué la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) et Mirova, la société de gestion de la banque Natixis.
Ces deux partenaires ont signé un protocole d'entente pour structurer ce fonds qui cherchera à « favoriser l'adoption de pratiques durables d'utilisation des terres et la restauration des terres déjà dégradées ». Il s'agit du « premier fonds mondial dédié à atteindre la neutralité en termes de dégradation des terres », l'un des objectifs de développement durable à atteindre en 2030, affirment-ils.
Les partenaires rappellent que « chaque année nous dégradons une surface égale à la moitié de la Grande-Bretagne pour répondre aux besoins de l'économie mondiale ». Ce qui entraîne des coûts environnementaux, sociaux et financiers très élevés. Ce fonds, soutenu par la Caisse des dépôts, la Banque européenne d'investissements (BEI) et le Fonds mondial pour la nature (WWF), deviendra « un instrument essentiel pour réhabiliter les millions d'hectares de terres dégradées, qu'il rendra fertiles et productives », s'est réjoui Stéphane Le Foll, ministre français de l'agriculture.
