Un forum international sera organisé avant l'ouverture pour réfléchir à « comment inscrire l'agriculture dans sa durabilité et répondre aux attentes des consommateurs », a expliqué Jean-Luc Poulain, président du salon. Côté sécurité, comme l'an dernier où le salon s'était tenu quelques semaines après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, « nous mettons en place tout ce qui est nécessaire », a-t-il assuré. « Nous ne discutons pas les mesures de sécurité que nous demande de mettre en place la préfecture de police, nous les appliquons avec les moyens humains et les coûts qui iront avec », a-t-il ajouté sans plus de précisions.
Par ailleurs, « nous employons le maximum de vigilance pour pouvoir tenir le salon dans des conditions de sécurité sanitaire pour les éleveurs », a souligné Jean-Luc Poulain, alors qu'une épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO) a débuté en septembre dans le centre du pays et une autre de grippe aviaire fin novembre dans le sud-ouest. Pour la FCO, qui touche bovins, ovins et caprins, 48 départements, dont ceux d'Ile-de-France, sont placés en zone « réglementée », où des mesures de vigilance accrue sont en vigueur. « On gère tout ça avec l'idée d'assurer la sécurité sanitaire de l'ensemble du salon et de le faire en ne prenant aucun risque », a souligné le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll. « Néanmoins, on n'est à l'abri de rien (...) Rien ne dit qu'entre le 7 janvier et le 27 février il ne se passera rien du côté sanitaire chez les animaux », a rappelé Jean-Luc Poulain.
Le salon de l'agriculture, qui a accueilli l'an dernier près de 700.000 visiteurs, rassemblera porte de Versailles quelques 3.850 animaux de 350 races et 1.200 éleveurs.