Les céréales en hausse pour des raisons techniques

« C'est une consolidation avant le week-end, il n'y a aucune autre raison. Le marché reste très lourd » du fait de l'offre abondante, ce qui pèse sur les prix, a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Le seul élément qui pourrait faire remonter les prix serait une « vague de froid » sévère risquant d'endommager les cultures, qui sont dans un stade végétatif avancé en raison des températures très douces, a expliqué le courtier.

Le retard pris par la France pour exporter son blé cette année « ne peut pas se rattraper » avant la prochaine moisson même si les ventes s'accélèrent, a estimé vendredi le directeur général de Sénalia, opérateur des principaux silos de blé du port de Rouen, sur lesquels sont basées les cotations du marché à terme Euronext. Pour des raisons logistiques, il sera très difficile de transporter le blé restant « en temps et en heure ». Par conséquent, « les silos ne seront pas vides à la fin juin » pour accueillir la nouvelle récolte (campagne 2016/2017), a expliqué Gilles Kindelberger.

Sur Euronext vers 15 h 30 (14 h 30 GMT), la tonne de blé gagnait un euro sur l'échéance de mars à 170,50 euros et 1,25 euro sur celle de mai à 176 euros. Plus de 12.000 lots avaient été échangés.

Le maïs gagnait également un euro sur les échéances de mars et juin, atteignant respectivement 159,25 euros et 167 euros. 900 lots environ avaient changé de main.

Sur le marché physique français, blé, orges et maïs gagnaient un euro.

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