Le Salon de l’agriculture accueillait du 26 au 28 février la sixième édition – et deuxième sur le plan national – d’Agreen’Startup, un concours de projets innovants ouverts aux jeunes souhaitant créer leur société, afin de faire émerger de nouveaux services et produits au service des agriculteurs. Et force est de constater que la compétition, lancée pour la première fois au salon Tech’élevage sous l’impulsion de son président Hervé Pillaud, fait des émules à l’international. L’édition du Sia 2016 a ainsi récompensé « Agriversity », un projet de plateforme d’e-learning agricole communautaire, présenté par le Chilien Jorge Pizarro.
Ce projet consiste en la création d'une application pour former les agriculteurs du monde entier. Gratuite pour les agriculteurs, elle permettra de visionner des vidéos réalisées par d'autres agriculteurs ou des institutions. Ce projet souhaite donner accès à la formation aux agriculteurs isolés pour notamment optimiser le développement de leur exploitation.
Faciliter le travail des agriculteurs par le numérique
Un autre projet international s’est particulièrement illustré : Waleed Sorour, jeune égyptien, a reçu le prix coup de cœur pour son projet Farminal, visant à « numériser les élevage de toutes tailles, notamment les petits producteurs de lait, pour faciliter leur travail. « Grâce à un outil mobile, les éleveurs pourront enregistrer leurs données et passer ainsi le cap de la technologie sans trop d'investissements. »
Le deuxième prix a été remporté par le projet Tract'Cam mené par des étudiants de LaSalle Beauvais - Esitpa. Ce projet propose le développement d'un produit pour renforcer la sécurité des agriculteurs lors de leurs travaux routiniers. Le dispositif consiste à détecter et signaler des défauts d’attelage d’outils traînés par oubli du verrouillage du système de sécurité des tracteurs. Des systèmes de détection sont positionnés au niveau du pont arrière du tracteur, où l’attelage se fait.
La troisième place du concours a été partagée par deux projets : Poneo, « outil web mettant en relation les centres équestres et le grand public », et LIFarming, outil numérique dont « l'objectif est de faciliter la gestion et le suivi du remplacement d'un agriculteur. »
