« La majeure partie de cette contribution servira à renforcer la capacité des agriculteurs à résister aux chocs et ce, à travers la mise en œuvre de programmes sur plusieurs années, ce qui constitue en soi une approche innovante », souligne dans un communiqué l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
En général, les projets humanitaires ne sont financés que pour des périodes de six mois à un an, « laissant peu de marge aux initiatives visant à restaurer la production agricole et à celles visant à améliorer les pratiques considérées comme risquées », précise-t-elle. Or, selon la FAO, les projets sur le long terme sont primordiaux pour l'agriculture car ils permettent de fournir un soutien sur plusieurs saisons et récoltes.
« Sauver les moyens d'existence agricoles contribue à aider les populations affectées par les crises de manière durable et leur permet de rester sur leurs terres, s'ils s'y sentent suffisamment en sécurité », a déclaré Bruno van der Pluijm, chargé de la coopération au développement et l'aide humanitaire au ministère belge des affaires étrangères, cité dans le communiqué.
Parmi les zones en crise bénéficiaires du financement belge figurent le Sahel (4 millions d'euros), le Mali (2 millions d'euros), Haïti (3 millions d'euros) et l'Irak (2 millions d'euros), détaille la FAO. Par ailleurs, trois autres millions d'euros ont été versés au Fonds spécial de la FAO pour les activités d'urgence et de relèvement (SFERA).