« Au-delà de l'entrée en vigueur de l'accord de libre-échange avec le Canada (Ceta), nous allons conclure cette année un accord avec le Japon, le Mexique et les pays du Mercosur, ce sont les accords les plus importants », déclare-t-elle dans un entretien au journal portugais Diario de Noticias. L'UE mise sur des accords commerciaux avec notamment le Japon et le Mexique pour réaffirmer son attachement au libre-échange face au repli protectionniste des États-Unis de Donald Trump.
Quant aux négociations en cours avec le Mercosur, Mme Malmström a fait état de « beaucoup de progrès ». « Notre objectif préliminaire est d'arriver à un accord politique d'ici la fin de l'année », a-t-elle ajouté. Toutefois, l'entrée en vigueur de l'accord commercial se sera « au moins un an plus tard ».
Une nouvelle ronde de négociations de l'accord de libre-échange, en pourparlers depuis 2004 entre l'UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay), s'est ouverte lundi à Buenos Aires.
Interrogée sur le scandale alimentaire au Brésil, la commissaire européenne au Commerce a assuré que « tous les pays qui veulent exporter vers l'UE doivent faire en sorte que leurs produits respectent » les hautes exigences des standards européens, « qu'il y ait un accord commercial ou pas ».
Les professionnels de la viande en France avaient demandé mardi que le secteur de la viande bovine soit exclu des négociations entre l'UE et le Mercosur.
Un immense réseau de commercialisation frauduleuse de viandes avariées, impliquant apparemment des inspecteurs des services sanitaires de l'État et les « géants » industriels du secteur, a été démantelé vendredi au Brésil.