Chaque année, une trentaine de variétés fourragères passent avec succès l’examen de l’inscription au catalogue officiel français des variétés. Pour cela, une variété doit amener une amélioration par rapport à celles déjà inscrites. Ces améliorations peuvent porter sur la résistance aux maladies, la vitesse de montaison, la précocité, la remontaison ou encore le rendement et sa répartition. La filière semences fourragères française a souhaité distinguer les mélanges constitués à partir de ces nouvelles variétés en créant le label « France Prairie ». Il est attribué à un mélange prairial au vu de ses composants et de son adéquation avec les usages et les types de sol auxquels il est destiné. Une liste de variétés incorporables consultable sur le site AFPF est définie chaque année.
Les exigences du cahier des charges se traduisent de différentes manières. Tout d’abord, le mélange ne doit pas comporter plus de six espèces et huit variétés. Les espèces majeures (ray-grass anglais, hybride, italien, dactyle, fétuques élevée et des près, fléole des près, luzerne, trèfle violet et trèfle blanc) doivent constituer au moins 75 % du mélange en poids. Enfin les espèces mineures avec intérêts fourragers (lotier, sainfoin, trèfle hybride) sont évaluées. Des espèces de moindre intérêt peuvent être acceptées pour des conditions très particulières (pâturin des près, fétuque rouge, minette), mais ne doivent pas dépasser 10 % du mélange (en poids). Pour distinguer les sacs labélisés, le logo « France Prairie » y est apposé.
