
Les sommes de températures
Les sommes de températures correspondent au cumul des degrés jours sur une période. Ces derniers se calculent simplement, en faisant la moyenne entre la température de base (seuil en-dessous duquel la plante ne croit pas et variant en fonction de la production) et la température maximale relevée sur une journée. Partant du principe que chaque plante a besoin d’une certaine accumulation de chaleur pour arriver à maturité, il est alors possible d’estimer quand elle sera bonne à récolter.
Cet indicateur est très pratique pour connaître le niveau de croissance d’une culture (maïs, tournesol, lin…), surtout quand ce n’est pas visible sur la plante en elle-même. Un moyen simple d’améliorer son organisation en anticipant les dates de récolte et gagner en qualité en récoltant sa production au pic de sa maturité !
Ex. Récolte d’un maïs tardif :
- somme de température accumulée depuis la date de semis : 1 820 °C
- objectif à atteindre pour être à maturité : 2000 °C
- somme de température à 7 jours : 1 845 °C
Le maïs sera prêt à être récolté dans plus d’une semaine
Pour en savoir plus, découvrez le témoignage de M. Chatard
Point de rosée
Le point de rosée correspond à la température à laquelle l’air se sature en eau. Si la température baisse en-dessous de ce point de rosé, alors il y a 100 % d’humidité et de la condensation se forme.
Cet indicateur météo est donc très intéressant en période de récolte. Il permet de savoir à quelle heure il n’y aura plus de rosée le matin ou à quelle heure elle tombera le soir, cette dernière rendant la plante sur pied très humide et difficilement récoltable. Le bénéfice : planifier facilement sa récolte sur le court terme ou élargir sa fenêtre de travaux.
Ex. Point de rosée = 12 °C
Température actuelle = 18 °C
Température prévue dans 3 heures = 11 °C
La rosée tombera dans 3 heures
Pour en savoir plus, découvrez le témoignage de M. Sannac
Radar de précipitations
Les radars de précipitations fonctionnent à partir d’une vingtaine de radars implantés sur l’ensemble du territoire français. A fréquence de 15 minutes, ils émettent des ondes électromagnétiques qui se réfléchissent dès qu’elles rencontrent une zone de précipitation (pluie, grêle, neige…) ces ondes sont ensuite analysées et retranscrites en image, ce qui permet de connaître la progression des zones de précipitations sur les 3 dernières heures. Puis, par extrapolation de ces informations, les images radars donnent la trajectoire prévisionnelle pour les 3 prochaines heures.
Des informations très pratiques et très précises à court terme pour connaître l’heure d’arrivée de la pluie et savoir s’il est préférable d’entamer un semis ou un traitement par exemple.