Décernés lundi au Salon de l'agriculture par le ministre Stéphane Le Foll, sur le ring de concours réservé aux ovins, les premiers « trophées d'excellence agro-écologique » ont récompensé les efforts de huit exploitants dans les catégories "pâtures de montagne" ou de plaines, et en "fauche".
Entre avril et septembre, 34 jurys locaux composés d'agronomes, écologues et apiculteurs ont arpenté les départements et visité les 250 parcelles en compétition. Pour les distinguer, ils ont mesuré leur intérêt fourrager, écologique et mellifère. En effet, l'état des fourrages se répercute en particulier sur la qualité des produits alimentaires tels que le lait, la viande et le miel. Ce qui compte c'est le résultat, libre à chacun de choisir les moyens d'y parvenir, a rappelé le ministre, soulignant que « derrière il y a de la science, de la recherche, de l'agronomie et de la connaissance ».
Le concours des prairies fleuries n'est pas un gadget, rappelle son entourage : la maintenance de parcelles répondant à ces critères sera intégrée à partir du 1er janvier 2015 aux mesures agro-environnementales (MAE) rémunérées par la PAC, la politique agricole commune. Cette compétition existait de façon autonome depuis deux ans mais rejoignait cette année pour la première fois le Concours général agricole.
La prochaine édition a démarré dès lundi soir avec une cinquantaine de terroirs inscrits contre 18 pour cette année. Les concours locaux sont organisés avec les Parcs naturels régionaux et nationaux, les Chambres d'agriculture et les ministère de l'Agriculture et de l'Ecologie.