Ce plan prévoit des mesures fiscales, le report de cotisations sociales et des mesures spécifiques sur le remboursement de la TVA, face aux « grandes difficultés » des céréaliers, a expliqué le ministre lors du compte rendu du Conseil.
Un « fonds de garantie » doit également être mis en place par la Banque publique d'investissement (BPI), « pour aider à la mise en oeuvre des allègements et des reports de prêts au niveau bancaire », a-t-il indiqué.
Il sera « concrètement évalué début septembre » avec « l'ensemble de la profession agricole », lorsque l'ampleur des mauvaises récoltes se sera affinée, a précisé M. Le Foll devant la presse dans la cour de l'Elysée.
Le principal syndicat agricole, la FNSEA, a annoncé mercredi s'attendre à une baisse d'environ un quart de la récolte de blé française 2016, à 30 millions de tonnes, en raison des intempéries du printemps qui ont fortement endommagé les cultures.
La situation, qui peut aller dans certaines exploitations jusqu'à une production trois fois inférieure à la normale, est toutefois très hétérogène selon les régions, selon les céréaliers.
La branche « grandes cultures » de la FNSEA avait demandé des mesures d'urgence au ministre Le Foll.