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En n’étant que 19 % à faire majoritairement appel à leurs fonds propres pour financer leur matériel, les agriculteurs optent davantage pour l’épargne de précaution afin de garder de la trésorerie et faire face aux "coups durs". Ce qui ne les empêche pas de lever le levier de l’amortissement dégressif de leurs matériels afin de réduire les prélèvements obligatoires.
Le crédit bail n’est utilisé que par 4 % des agriculteurs pour financer leurs matériels. Il semble que ce mode de financement soit méconnu alors qu’il permet de préserver, lui aussi, la trésorerie de l’exploitation avec une première échéance plus élevée dans la limite des règles fiscales autorisées.
Sinon, le baromètre agricole Terre-net Bva montre que les agriculteurs utilisent majoritairement l’ensemble des moyens de financement disponibles. Ils restent cependant attachés à des dispositifs classiques avec transfert de propriété qui reposent, pour financer les biens acquis, sur une relation privilégiée avec leur banquier et sur une gestion en bon père de famille, avec le recours aux fonds propres.