La Confédération paysanne demande un prix minimum des fruits et légumes

Organisée par la Confédération paysanne dans la perspective des élections européennes, l'action, « symbolique » selon un des responsables, Emmanuel Aze, a duré environ une heure en fin de matinée, avant d'être interrompue par l'intervention des forces de l'ordre.

L'enjeu de ce barrage filtrant, qui a provoqué plusieurs kilomètres de bouchons au péage pour les transporteurs, était de prélever des échantillons de fruits et légumes importés auprès des camionneurs pour mettre en lumière les « distorsions » intra-européennes de concurrence.

Peu de transporteurs se sont prêtés au jeu, le dialogue avec les manifestants étant aussi empêché par la police, selon Emmanuel Aze.

Les protestataires ont toutefois obtenu quelques échantillons d'abricots espagnols, destinés selon eux à être mis sur le marché pour un prix de 1,45 euro, alors que le prix de revient en France varie de 1,60 à 1,80 euro selon la Confédération.

Selon la Confédération, le problème est encore plus aigu pour les fraises ou les tomates, ce dernier fruit étant importé d'Espagne pour 0,65 euro le kilo, contre un prix de revient en France entre 1 et 1,50 euro, selon la Confédération.

En 1988, les Pyrénées-Orientales comptaient 11 873 agriculteurs, contre environ 2 700 aujourd'hui, selon la Chambre d'agriculture. Ce déclin est imputé à la concurrence espagnole, qui bénéficie notamment d'un coût de main d'œuvre inférieur.

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