« Nous lancerons le processus dès mon retour », a-t-il indiqué devant la presse en marge du Salon international de l'agriculture à Paris, précisant que le cacao, première production du pays, en serait exclu. Le cacao est un marché « déjà bien organisé », a-t-il justifié.
En revanche, « le pays connaît de graves déséquilibres d'une région à l'autre » concernant les cultures vivrières (riz, manioc, igname..) qu'une bourse agricole pourrait aider à surmonter, a estimé le ministre. « Mais il nous faut prendre le temps de construire des magasins, des entrepôts... », a-t-il ajouté.
Premier producteur mondial de cacao et au premier rang des producteurs et exportateurs agricoles du continent africain (noix de cajou et de cola, latex, banane, coton...), la Côte d'Ivoire réalise un tiers de son Pib avec l'agriculture et 70 % de ses recettes d'exportations. Le secteur emploie 70 % de la population active.