![]() Au Parlement européen, la commission agriculture lors de la présentation du paquet législatif amendé en juillet 2012. A gauche, Michel Dantin, député européen. (© Terre-net Média) |
Dans la perspective de ce vote, le Copa-Cogeca a appelé à une décision rapide et positive concernant la nouvelle Pac et le budget européen 2014-2020 (cadre financier pluriannuel) afin qu'il soit mis un terme aux incertitudes auxquelles sont confrontés les agriculteurs.
Le texte qui sera présenté au Parlement européen après avoir été adopté par sa commission agriculture, se rapproche des positions défendues par le Copa-Cogeca qui représente à Bruxelles les coopératives et les syndicats agricoles majoritaires (dont la Fnsea).
Le Copa-Cogeca veut revoir les mesures sur le verdissement
Dans un communiqué paru jeudi 7 mars, le secrétaire général Pekka Pesonen, a déclaré être satisfait que « certaines de nos demandes aient été prises en considération par la commission de l'agriculture du Parlement européen, et nous invitons l'ensemble des eurodéputés à les soutenir lors de leur vote en session plénière qui aura lieu la semaine prochaine. »
Le Copa-Cogeca souhaite « notamment une plus grande flexibilité à l'égard des mesures visant un plus grand verdissement de la Pac et davantage d'incitations pour permettre aux agriculteurs de parvenir à une croissance verte. »
Assimilant avant tout les surfaces d’intérêt écologique de 7 % de la surface agricole à une réduction du potentiel de production, le Copa-Cogeca considère que la proposition de la Commission est « dénuée de sens et il convient donc de préconiser sa révision lors du vote au Parlement de la semaine prochaine. »
La représentation européenne des syndicats et des coopératives est opposée à tout transfert de fonds du premier au deuxième pilier de la Pac, tel que proposé par la Commission européenne. « Le premier pilier de la Pac sera plus important que jamais pour que l'UE continue à garantir la sécurité alimentaire, la stabilité et la durabilité. »
Maintien des quotas de production de sucre
Mais le Copa-Cogeca prend acte du « renforcement de la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire via la consolidation des organisations de producteurs et des coopératives » pour défendre la valeur ajoutée de leurs productions.
Dans une lettre envoyée aux eurodéputés et aux attachés agricoles, le Copa-Cogeca leur demande de défendre le maintien des quotas de production de sucre en Europe jusqu’en 2020 au moins, et ce, afin de garantir un marché européen du sucre stable ainsi qu'une industrie de la betterave dynamique.
« Plus de progrès dans l'obtention végétale, grâce auxquels l'on peut atteindre jusqu'à 20 tonnes de sucre par hectare dans les meilleures régions de production betteravière, permettront au secteur d'être plus efficace. Le maintien de l'industrie de la betterave sucrière dans nos zones rurales nécessite aussi le maintien de l'attrait de la culture betteravière par rapport à d'autres secteurs de grandes cultures. »