« En 2012, ce sont essentiellement la fermeté des prix des matières premières agricoles, repartis à la hausse sous l’effet d’une baisse générale des stocks, et des rendements élevés qui sont à l’origine de ces bons chiffres », explique le syndicat dans un communiqué.
« L'expérience montre malheureusement qu’une hausse des cours des grains entraîne inévitablement une augmentation des prix des engrais et des produits de protection des cultures et donc une baisse des résultats les années suivantes. (Souvenons-nous des bons résultats de 2007 suivis d'un exercice moyen en 2008 et catastrophique en 2009). »
« Les céréaliers victimes du mythe de Sisyphe »
« En 20 ans, les rares années où le revenu des céréaliers a été rémunérateur ont été suivies de chutes de prix vertigineuses. Par des rapports fantaisistes sur les états des cultures un peu partout dans le monde, les statisticiens de l’Usda et du Cic mettent tout leur poids pour faire chuter les cours des céréales et oléoprotéagineux. »
« Pour peu que la climatologie se mette de la partie, les rendements peuvent être médiocres en quantité et en qualité. »
« Favoriser la stabilité »
« Après les bons résultats de 2012, les agriculteurs sont déjà, en juillet 2013, conscients que la campagne qui débute est bien mal partie. L’organisation des Producteurs de Grains insiste sur le fait que des résultats en dents de scie ne pourront jamais permettre la mise en place d’une politique de gestion, d’investissement et d’innovation qui nécessite des garanties de stabilité. Les agriculteurs attendaient cela de la future Pac. Malheureusement, c’est encore une fois une mauvaise réforme qui se prépare, basée sur la dérégulation et l’écologie de salon. »
Pour en savoir plus :
Des revenus agricoles de 2012 revus à la hausse mais toujours aussi contrastés
