« Cette hausse ayant été totalement effacée depuis lors (- 25 % depuis novembre pour le blé, - 28 % pour le maïs), il est d’ores et déjà prévisible que le revenu en céréales et oléo-protéagineux pour 2013 sera beaucoup plus proche de la moyenne toutes exploitations, d’autant plus que la conjoncture semble évoluer plus favorablement pour certaines filières animales. Ainsi le veut la volatilité qui dicte maintenant sa loi sur les marchés des produits agricoles. »
« Ces évolutions doivent inciter nos Pouvoirs publics à décider d’une utilisation mesurée des marges nationales de redistribution intersectorielle des crédits de la Pac qu’ils ont obtenues fin juin à Luxembourg, invoquant notamment la hausse des prix des céréales. Il n’est pas de l’intérêt de la France d’exposer son secteur céréalier à d’insurmontables distorsions de concurrence face à ses rivaux européens, notamment allemands. Ce l’est d’autant moins qu’une ample redistribution nationale des crédits de la Pac à son détriment ne saurait être une solution pertinente, en économie agricole ouverte, pour traiter les problèmes structurels que connaissent d’autres secteurs. »
Pour en savoir plus :
Des revenus agricoles de 2012 revus à la hausse mais toujours aussi contrastés