« Le projet de réforme de la Pac entre enfin dans sa phase finale alors que pour la première fois Conseil et Parlement vont devoir trouver un point d’équilibre. Coop de France souhaite que ces discussions aboutissent au mois de juin pour qu’agriculteurs et entreprises coopératives bénéficient enfin d’un cadre pluriannuel qui éclaire leurs capacités d’actions.
Pour les entreprises coopératives, l’accent doit être impérativement porté, à un moment où la volatilité des prix s’avère de plus en plus destructrice, sur la prise en compte et l’amélioration de mécanismes régulateurs de marché qui seuls sont à même de permettre à tous les acteurs de la chaîne alimentaire de répondre aux attentes de la société. Ainsi en est-il du maintien des quotas sucre jusqu’en 2020 ou des droits de plantation dans la viticulture, de l’équilibre des marchés laitiers, du renforcement des OP et des coopératives dans le secteur des fruits et légumes.
De même, Coop de France rappelle que son soutien au "verdissement" de la Pac est lié au maintien et au développement de notre potentiel de production afin de répondre aux enjeux alimentaires et énergétiques mondiaux.
Pour Philippe Mangin, la responsabilité des négociateurs est d’aboutir rapidement à un accord pour redonner à l’agriculture et à l’agroalimentaire des perspectives de croissance ».
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