« La Confédération paysanne se réjouit de cette avancée, qui est le fruit d'un long combat des apiculteurs et de quelques organisations environnementales.
Mais la Confédération Paysanne déclare que cette interdiction est largement insuffisante, car :
- d'une part, elle ne concerne pas la production de semences et surtout les céréales d'hiver soit près de 85 % des céréales semées en France, soit environ 6 millions d'hectares traitées avec ces pesticides ;
- d'autre part une suspension de deux ans est trop courte par rapport à la persistance très longue de ces produits dans les sols.
La Confédération paysanne comprend que certains agriculteurs peuvent se sentir démunis du fait de l’évolution de cette réglementation. Néanmoins, aujourd’hui, celle-ci est imposée par des faits incontestables qui doivent amener ces agriculteurs à faire évoluer leurs modes de production pour des méthodes plus respectueuses de la santé et de l'environnement ».