Malgré une première quinzaine assez fraîche, le mois de juillet s’est révélé légèrement plus chaud que la normale 1991-2020, avec 0,8 degré supplémentaire et une moyenne nationale de 21,3 degrés. Néanmoins, la chaleur est restée aléatoire en France, à l’exception des régions du sud-est, avant une vague de chaleur générale en toute fin de mois.

C’est à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, que le minimum national a été relevé avec 3 degrés le 7 juillet, tandis que le maximum revient à Granès, dans l’Aude, avec 41,1 degrés le 30 juillet.
Un mois « très arrosé » au nord de la Loire
Les précipitations se sont abattues de façon hétérogène sur le territoire français, le mois de juillet ayant été « globalement bien arrosé voire très arrosé au nord de la Loire, sur le Massif Central et près du Golfe du Lion » et, au contraire, « anormalement sec de l’Aquitaine au Poitou, sur la Côte d’Azur ainsi que sur l’île de beauté », note MeteoNews.
Néanmoins, « le cumul moyen mensuel cache ces disparités puisqu’il s’élève à 51 mm pour une normale de 50 mm, un mois donc tout à fait classique », précise l’entreprise de prévision météorologique.
Pour illustrer ces disparités, on relève la quasi absence de pluie à Ajaccio (Corse du Sud) et Carros (Alpes-Maritimes), tandis que dans les Vosges, Gérardmer affiche le cumul mensuel le plus élevé avec 210,7 mm.
Des vagues orageuses fréquentes
Le mois de juillet a connu des vagues orageuses « assez fréquentes et parfois très virulentes », note MeteoNews, avec pour conséquences d’importantes chutes de grêle, des inondations et des coulées de boue dans certains endroits : ainsi, le 15 juillet, une soixantaine de mm ont été relevés en Meurthe-et-Moselle, une centaine de mm le 20 juillet en Haute-Marne, « et même 60 mm en une heure seulement à Nicey », en Côte-d’or, le 31 juillet. Le dernier jour du mois a par ailleurs été marqué par 25 000 impacts de foudre, soit la deuxième journée la plus foudroyée en 2024.
Un ensoleillement presque de saison
Au final, l’ensoleillement s’avère proche de la norme saisonnière, avec une dernière décade très ensoleillée qui a compensé le gros déficit des deux premières semaines. Avec 251 heures d’ensoleillement, il manque finalement à juillet 2024 seulement 6 heures de soleil par rapport à la normale 1991-2020.
La situation diffère néanmoins selon les régions, puisqu’un déficit important est à noter de la Manche aux Pays-de-la-Loire et sur le Bassin Parisien. Les Pyrénées-Orientales ont connu un très bon ensoleillement, tandis que les autres régions restent dans leurs normales saisonnières.
Ainsi, c’est davantage l’absence de période chaude et ensoleillée durable qui caractérise ce mois de juillet 2024, dont les moyennes restent proches de celles de la période 1991-2020. « Les types de temps frais ou chauds, humides ou secs, ont en effet alterné rapidement quasiment tout au long du mois », conclut MeteoNews.