Des engagements « pour la croissance et l’emploi », « pour une alimentation saine » et « en faveur d’une croissance durable », telles sont les bonnes intentions affichées par l’Association nationale des industries agroalimentaires à la suite des Assises de l’alimentation qu’elle a tenues le 21 octobre dernier au Sial. Des intentions que l’organisation résume en 15 « grands engagements pour l’avenir de la filière alimentaire ».
Ainsi, l’Ania assure vouloir :
- Former et participer à un écosystème de croissance favorable à l’ensemble de la filière
- Encourager le développement international de l’industrie alimentaire française
- Stimuler et soutenir l’innovation et la créativité des entreprises alimentaires
- Former et recruter des jeunes en Cdi via l’alternance et l’apprentissage
- Développer une politique d’accès et de maintien dans l’emploi à destination des salariés de plus de 50 ans
- Améliorer l’employabilité et la qualité de vie au travail de nos salariés ; développer un programme ambitieux de maitrise des savoirs fondamentaux
- Dynamiser l’emploi dans tous les territoires de France
- Renforcer nos actions pour une alimentation toujours plus saine, sûre et durable, et poursuivre l'amélioration de l'offre alimentaire
- Accompagner les consommateurs et notamment les populations vulnérables, à adopter de bons comportements alimentaires
- Lutter activement contre le gaspillage alimentaire
- Accompagner les entreprises, et notamment les Tpe-Pme dans le déploiement des démarches Rse (responsabilité sociétale des entreprises)
- Améliorer la productivité et l’utilisation raisonnée des ressources naturelles dans une logique d’économie circulaire
- Faire de la transition écologique une source de performance économique
- Donner accès à une information claire et harmonisée sur le tri à l’ensemble des consommateurs avec Ecoemballages, via notamment la consigne Info-tri Point vert
- Valoriser notre patrimoine industriel, nos métiers, nos terroirs, nos savoir-faire et notre modèle alimentaire en s’appuyant sur nos entreprises et nos organisations présentes dans les territoires
La profession agricole pourra déplorer l’absence d’engagements précis en faveur de leurs fournisseurs agriculteurs, en matière notamment d’approvisionnement « local ».
En Vendée, pourtant, les agriculteurs du syndicalisme majoritaire ont décidé d’aller contrôler l’origine des animaux entrant à l’abattoir Socopa de la Roche-sur-Yon.