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Yannick Tempereau : « L’ETA rend la technologie accessible »

« L’ETA garantit une qualité de travail et offre des services économiquement rentables pour les clients. » (©Yannick Tempereau)
« L’ETA garantit une qualité de travail et offre des services économiquement rentables pour les clients. » (©Yannick Tempereau)

Yannick Tempereau
« L’ETA garantit une qualité de travail et offre des services économiquement rentables pour les clients. » (©Yannick Tempereau)

« C’est en 2012 que j’ai équipé mon premier tracteur en autoguidage, se souvient Yannick Tempereau, agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles dans les Deux-Sèvres. Cela donne du confort au chauffeur et de la précision en évitant les recroisements ou les oublis. Mais à eux seuls ces avantages ne justifient pas forcément l’investissement. Très vite, j’ai aussi équipé mon pulvérisateur d’une coupure de tronçons, afin d’améliorer la précision des traitements pour gagner en efficacité et réduire la quantité épandue au global. » Le matériel de marque Berthoud est un modèle trainé de 27 m divisé en 9 tronçons de 3 m.

Semoir à coupure individuelle de rangs

En 2018, Yannick Tempereau achète également un semoir à maïs Monosem avec entrainement électrique indépendant de la distribution, des fertiliseurs et des micro-granulateurs. « Cette option permet de moduler les doses mais, pour le moment, je m’en sers surtout pour débrayer automatiquement les rangs un par un dans les parcelles en pointes, ajoute-t-il. Cela évite les recroisements avec les tours de bordure. J’ai estimé l’économie moyenne à 50 000 graines tous les 9 ou 10 ha, ce n’est pas négligeable. »

En effet, pour une densité de 95 000 graines par hectare, l’économie d’intrants atteint 5 à 7 % soit un gain de 8 à 12 €/ha pour l’agriculteur (estimation faite selon un prix HT de la dose de semences compris entre 80 et 120 €/unité). En prestation, l’entrepreneur facture le semis de maïs 50 €/ha. L’économie potentielle d’intrants est donc intéressante pour l’exploitant qui fait appel à l’ETA. « Plutôt que de renouveler leur semoir, de plus en plus d’agriculteurs me sollicitent pour réaliser leur semis, souligne Yannick Tempereau.

5 à 7 % d’intrants économisés

Le coût du matériel a beaucoup augmenté ces dernières années. Utiliser un semoir de Cuma revient à 20 €/ha, mais à ce prix, ils ont un modèle de base sans modulation ni coupure. Et bien sûr les coûts de main-d’œuvre, de traction et de carburant ne sont pas compris. Je pense que les progrès de la technologie inciteront de plus en plus les agriculteurs à se tourner vers les entrepreneurs. Pour un prix équivalent à celui d’un équipement standard, nous leur faisons gagner du temps, tout en garantissant un travail bien fait avec des services supplémentaires et des économies d’intrants.

Dans le même esprit, je viens d’acquérir un distributeur d’engrais Kuhn Axis avec la fonction modulation. Le secteur où j’interviens est très hétérogène, avec des différences de potentiel importantes au sein d’une même parcelle. Les cartographies de rendement et les drones servent aujourd’hui à construire des cartes de modulation pour la fertilisation. Je teste déjà cela sur ma propre exploitation. Là aussi, le coût du matériel d’épandage est trop important pour les exploitants seuls. Mais via l’entreprise, cette technologie leur est accessible. »

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