Nouvelle baisse au marché, Bigard et Cooperl toujours absents

Le changement de présidence la semaine dernière à la tête du Mpb et la reprise des discussions avec Bigard et Cooperl n'ont toujours pas permis le retour de ces deux importants acheteurs au marché qu'ils ont quitté début août en refusant de payer le prix de 1,40 euro fixé avec le gouvernement pour mieux rémunérer les éleveurs.

« Les réunions prévues se tiennent avec l'ensemble des abatteurs, y compris Cooperl et Bigard. Nous en avons eu une lundi, nous en aurons une autre demain » vendredi, a déclaré à l'Afp Michel Bloc'h, le président de l'Ugpvb (Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne). « Nous nous étions donné quinze jours pour réformer certaines règles de fixation du prix (au marché) pour qu'il ne puisse plus être instrumentalisé », a-t-il dit.

« Notre objectif est de les faire revenir mais la décision leur appartient. On travaille, mais sans signe positif ou signe négatif » quant à leur éventuel retour proche, a précisé le nouveau président du Mpb, François Pot.

Sans la décision, très décriée par une bonne part des producteurs, prise la semaine dernière par l'Ugpvb de demander aux opérateurs de décrocher de l'objectif de 1,40 euro/kg, fixé en juin en concertation avec l'ensemble de la filière sous l'égide du ministère de l'Agriculture, « nous n'aurions plus de marché aujourd'hui et plus de prix de référence », a affirmé Michel Bloc'h. « On allait vers un prix négocié entreprise par entreprise. Nous ne le souhaitons pas. Ce n'est pas dans l'intérêt des éleveurs ».

La Fédération Nationale Porcine (Fnp), la branche « porc » de la Fnsea, a néanmoins fustigé jeudi dans un communiqué cette décision de renoncer au prix de 1,40 euro/kg, atteint le 23 juillet et tenu jusqu'au début août. « Depuis des mois, les actions syndicales menées ont permis d'ouvrir des portes commerciales sur le marché intérieur (..). En cédant sur le prix (à 1,40), c'est tout un travail de structuration qui a été piétiné ! », s'indigne la Fnp. « Le manque de solidarité de la filière française, les guerres de clochers permanentes et le manque de restructuration des outils, ont détruit la valeur ajoutée de notre filière », ajoute l'organisation syndicale selon laquelle « un étiquetage clair de l'origine de tous les produits porcins est aujourd'hui vital ».

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