Avec plus de 14.000 hectares plantés, les surfaces de melons charentais restent stables en France, selon l'estimation de l'association provençale de recherche et d'expérimentation légumière (Aprel) et l'association interprofessionnelle du melon (AIM).
« L'hiver a été exceptionnellement doux et sec, mais le climat a été plus difficile au printemps ce qui n'est jamais bon pour le melon », a commenté mercredi Catherine Taussig de l'Aprel, lors du Medfel, le salon des fruits et légumes méditerranéens à Perpignan. « Le melon français sera présent sur le marché début mai pour les abris chauffés, et à partir de la mi-mai pour les grands abris », a-t-elle ajouté.
Parmi les principales zones de production, la région Sud-Est, qui est la première à entrer en production, a planté environ 5.500 hectares de melons charentais, une surface en augmentation, la surface est stable dans le Sud-Ouest à 5.500 hectares ainsi que dans le Centre-Ouest, avec 4.800 hectares plantés.
Pour sa part, l'Espagne a planté environ 4.000 hectares de melons, dont 3.700 rien que pour les régions de Murcia et de Malaga qui connaissent de nouveau une augmentation des surfaces plantées.
Le Maroc connait lui une stabilité des surfaces plantées en melon charentais, et poursuit l'augmentation des cultures en serres pour un avancement du planning de production dans la région de Marrakech.
La France est le premier pays européen producteur de melon charentais et se classe au 3e rang après l'Espagne et l'Italie, tous types de melons confondus, selon la Section interprofessionnelle de première mise en marché Melons (SIPMM Melons). En 2015, la France a produit 261.600 tonnes de melon.