Selon Olivier de Richefou, « plus que jamais, au nom de la "ferme France", l'agriculture doit se voir attribuer en 2017 le label "grande cause nationale"», rappelant que l'agriculture « vit une crise morale sans précédent » face à laquelle « l'Etat doit tout mettre en oeuvre pour reconnaître le travail de celles et ceux qui démontrent quotidiennement et indéfectiblement que la ruralité est une chance pour la France ».
« La crise de l'agriculture continue de s'aggraver depuis plusieurs mois », explique l'élu dans sa lettre au président de la République. « Aucune filière n'est épargnée », le modèle agricole français « est aujourd'hui à la peine et ses positions concurrentielles s'érodent », constate encore Olivier Richefou.
« Face aux épreuves, rien ne doit demeurer inexorable (...) nous avons, nous élus et acteurs publics, une responsabilité collective, qui est celle de témoigner notre solidarité à l'agriculture », estime-t-il avant d'ajouter qu' « au-delà de l'accumulation des plans d'urgence, probablement nécessaires sur le court terme, l'agriculture a besoin d'un cap, celui de remettre l'acte de production au coeur des préoccupations par des réformes structurelles qui permettront, à des niveaux de prix décents, de relever le défi stratégique de l'alimentation ».