Le comité hebdomadaire de suivi des relations commerciales du 31 mars a permis la signature d’une charte d’engagement entre les fournisseurs et les enseignes de la grande distribution, validée par l’ensemble des acteurs, a fait savoir le ministère de l’agriculture à l’issue de la réunion. Divisée en trois parties, la charte rappelle le contexte donnant lieu à la réouverture des négociations, avec la guerre en Ukraine, mais aussi l’influenza aviaire, qui ont des conséquences sur les prix et les approvisionnements.
Les enseignes de la grande distribution se sont ainsi engagées à activer les clauses de renégociations, et « à être souples dans l’analyse de ces clauses compte tenu de circonstances non anticipées », explique le cabinet du ministère. Elles acceptent de rouvrir les discussions sur les coûts de production agricoles, mais aussi industriels, compte tenu de l’augmentation des prix des emballages et de l’énergie. L’engagement concerne les marques nationales et de distributeurs. Par ailleurs, les pénalités logistiques ne devront pas être appliquées si les fournisseurs justifient concrètement, et suffisamment à l’avance, d’un lien entre le retard et la guerre en Ukraine ou l’influenza aviaire.
En Cté de suivi des relations commerciales les acteurs chaîne #alimentaire signent la Charte d’engagement à l’unanimité pour intégrer les hausses de charges #UkraineWar ds les #prix de vente #consommateur
— Christiane Lambert (@ChLambert_FNSEA) March 31, 2022
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Du côté des fournisseurs, il s’agit de faire preuve de transparence et de bonne foi dans la justification de leurs demandes de hausse. En cas de manque d’offre, ils doivent en avertir les distributeurs le plus en amont possible et « opérer une clé de répartition équitable » entre chacun, précise les cabinets des ministres.