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A 10.200 euros/ha, le prix moyen se situe désormais 8,2 % en dessous du maximum atteint en 2007 (11.100 euros/ha). Ce repli intervient après deux années consécutives de baisse de la VAC/ha (- 16 % en deux ans).
La VAC/ha remonte de 8 % en 2010 mais la répercussion n’est pas immédiate sur le prix du foncier.
Les terres de grandes cultures, dont les prix avaient commencé à diminuer dès 2008, perdent 2,8 % en 2010.
Le recul est plus fort pour les prairies et prés (- 3,3 %), un recul qui n’avait commencé qu’en 2009.
Les terres irriguées connaissent leur troisième année de baisse (- 2,4 % en 2010), même si celle-ci est moins nette qu’en 2009 (- 5,3 %). Toutes les catégories de terres irriguées, à l’exception des prairies, sont concernées. Elle est plus marquée pour les terres non irriguées (- 3,1 %), dont les prix se maintenaient en 2008, quand leur dégradation s’amorçait déjà pour les terres irriguées. Les prix sont notamment en diminution dans les vignes (- 7 %) et les oliveraies
(- 5,3 %).
Terre-net Média publie les analyses des marchés fonciers de quelques pays d’Europe et des Etats-Unis réalisées par la Fnsafer. Pour consulter l’ensemble de ces analyses, cliquez ici. |
Pays Basque, Navarre, Aragon, Catalogne, Castille-et- León et Madrid. A l’exception de la Navarre, où le taux de progression est de 6 %, les évolutions sont toutefois mesurées, comprises entre 0 % et 2 %. Dans le reste du pays, le prix des terres est orienté à la baisse, le plus souvent pour la troisième année consécutive.