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Soutenu par le Front de gauche, je suis candidat pour la seconde fois. En 2007, le Pcf m’avait apporté son soutien. La politique permet de peser davantage dans les décisions alors que l’activité syndicale ne fait que défendre les intérêts moraux et économiques de l’agriculture. Il y a cinq ans, j’avais obtenu 10 % des suffrages. Lors de la dernière présidentielle, le Front de gauche a réalisé 13 %. C’est un bon résultat qui me permettra, je l’espère, d’être le premier candidat de la gauche et d’être ainsi au second tour.
Le drame de l’Assemblée nationale, c’est qu’elle est composée essentiellement d’énarques, d’avocats et de médecins. Pour la plupart, ce sont des technocrates. Si elle était davantage représentée par des ouvriers, des salariés de Pme ou des agriculteurs, elle serait davantage à l’image de la population française et serait bien plus en phase avec elle. Contrairement à mes principaux concurrents qui sont parachutés, je suis un candidat de terrain, qui défendra les agriculteurs, notamment les producteurs de fruits et légumes écrasés par la grande distribution. Je défendrais aussi une réforme juste de la Pac. »
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