Pour Gaël Sliman, directeur de Bva Opinion et directeur général adjoint de Bva, « le premier tour des élections présidentielles, le 21 avril 2002, a sonné comme un coup de tonnerre ». « Les sondeurs n’ont pas su voir, dans leurs chiffres, ce qui allait se produire. Les critiques qui ont découlé étaient légitimes. »
Depuis cette date, les instituts de sondage ont, selon lui, beaucoup travaillé pour davantage tenir compte des marges d’erreurs. Des marges d’erreurs que le sondeur estime de 2 à 3 %. « Ainsi, à toutes les élections qui ont eu lieu ces 10 dernières années, ce que les sondages ont annoncé quelques jours avant les scrutins s’est toujours réalisé. A la primaire socialiste, une fois de plus, les sondages se sont révélés particulièrement fiables. »
Et Gaël Sliman de mettre en garde les médias : « Ceux qui sont mal notés ont pour premier réflexe de vouloir casser le thermomètre pour ne surtout pas voir qu’ils ont de la fièvre. L’objectif est d’espérer que les médias, à l’approche des présidentielles, ne se laisseront pas intoxiquer par des hommes politiques frustrés d’avoir de mauvais scores. »
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