Gabriel Attal recevra la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs mardi après-midi

La réunion se tiendra à 16h30 en présence du ministre de l'agriculture Marc Fesneau et de sa ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher, a précisé lundi Matignon. De son côté, Emmanuel Macron recevra la Coordination rurale et la Confédération paysanne mercredi, avant la FNSEA et les Jeunes agriculteurs « la semaines prochaine ». Comme avant chaque Salon de l'agriculture, a précisé l'Elysée.

« On n'est pas dans le bon tempo (...), il faut accélérer le tempo », a prévenu dimanche le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, exhortant le gouvernement à des actes avant la tenue du Salon de l'agriculture à Paris (24 février-3 mars) où sont attendus nombre de politiques dont le président de la République Emmanuel Macron. L'ouverture le 24 février de ce traditionnel rendez-vous entre la France des agriculteurs et le monde politique doit survenir alors que l'exécutif tente d'éviter la reprise d'un mouvement suspendu le 1er février après de nouvelles annonces du gouvernement.

Après deux semaines de blocages de routes et d'actions parfois tumultueuses, les manifestants ont levé le camp début février après trois salves d'annonces de Gabriel Attal sur des sujets aussi divers que les pesticides, les retraites des exploitants ou la viande de synthèse. Mais, depuis il n'y a « pas eu de rencontre ministérielle » ni avec le ministre de l'agriculture ni avec le Premier ministre, et « pas de point de suivi », a déploré Arnaud Rousseau.

Il veut « des décisions concrètes qui se voient dans les exploitations », a-t-il encore dit lundi sur France Info, même si « on comprend que, concernant la loi, on a besoin d'un peu de délais ». Le président de la FNSEA ne compte pas faire du Salon de l'agriculture « un moment de tension et finalement de violence ». C'« est un moment d'accueil du public dans lequel on explique notre métier ».

Arnaud Rousseau, président du syndicat majoritaire FNSEA, a encore prévenu mardi sur TF1 que les agriculteurs étaient « prêts à repartir à l'action » si les mesures concrètes attendues du gouvernement n'étaient pas au rendez-vous d'ici le salon. « On veut voir ce qui change dans nos fermes (...) Quand le gouvernement nous dit on va travailler sur un grand plan élevage d'ici le salon et qu'à 15 jours, on n'a pas de nouvelles... » Il a prévenu que la qualité de l'accueil du président de la République en dépendrait.

Menace qui n'a pas échappé à l'opposition : Emmanuel Macron « a peur de faire un mauvais salon, il reçoit (les agriculteurs, NDLR) à toute vitesse », a dénoncé le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, sur BFMTV et RMC, accusant l'exécutif d'avoir « menti » pour calmer la colère.

La base reste éruptive, à l'image du coup d'éclat des producteurs de lait indépendants mardi matin sur l'esplanade des Invalides avec une poignée de tracteurs, leur chef de file Adrien Lefevre promettant « d'autres moments forts de mobilisation ». Dans le même temps, une cinquantaine d'éleveurs se sont rassemblés devant Bercy, avec un mouton et deux brebis, pour se plaindre d'être « les grands oubliés de l'exception agricole ».

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