Dernier-né des laboratoires Bayer, Rhapsody® est issu d’une souche bactérienne dont la fermentation produit des lipopeptides, naturellement dotés de puissantes capacités antifongiques. L’intégration du biocontrôle dans la protection des colzas constitue une porte d’entrée vers une agriculture plus « verte » qui limite son utilisation de produits classiques tout en veillant à conserver une régularité d’action et à préserver le potentiel de rendement. Comme toute spécialité fongicide, Rhapsody® a été soumis à un processus d’homologation comportant une obligation de résultat. Un suivi mené en 2016 et 2018 a ainsi démontré un gain de rendement net avec l’association Rhapsody®/Propulse®.
Pour garantir son efficacité, Rhapsody® doit être utilisé à la dose prescrite. Sur colza, il s’utilise associé à une demi-dose du fongicide Propulse® (125 g/l de fluopyram et 125g/l de prothioconazole). La complémentarité des modes d’actions de ces deux produits permet de contrôler les maladies du colza avec un bon niveau d’efficacité. Si la principale maladie ciblée est le sclérotinia (la plus pénalisante en colza), leur spectre couvre aussi les maladies secondaires : phoma, alternaria, cylindrosporiose, pseudocercosporellose et oïdium. Grâce à son nouveau mode d’action auquel aucune résistance n’a été constatée à ce jour, l’association Rhapsody®/Propulse® permet de mieux faire face à l’apparition de ces phénomènes.
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« La campagne 2017/2018 a été marquée par une météo très capricieuse, se souvient Frédéric Chatelain, agriculteur en Bourgogne-Franche-Comté. D’abord de la pluie, du gel puis une sévère sécheresse estivale. Tout laissait présager une mauvaise récolte. » Ses colzas ne sont pas épargnés mais génèrent pourtant de bons résultats. « Les siliques n’étaient pas malades, reprend-il. Pas de pertes de grains, une maturité régulière et une qualité sanitaire très satisfaisante. Je pense que l’application de Rhapsody a aidé la plante à mieux lutter contre les maladies. Ces solutions de biocontrôle sont à mon sens très utiles non seulement pour valoriser l’image de notre métier, mais aussi sur le plan de l’efficacité. Les spécialités de biocontrôle offrent une nouvelle voie très prometteuse ». Le témoignage de Frédéric Chatelain est disponible ici dans son intégralité.