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« Avec l’hybride Jettoo, j’ai obtenu 10 q/ha de plus qu’avec la lignée »

Alexis le Couteulx de Nivillers (Oise)
Alexis le Couteulx de Nivillers (Oise)

Alexis le Couteulx de Nivillers (Oise)
Alexis le Couteulx de Nivillers (Oise)

« Nous cultivons des escourgeons hybrides sur l’exploitation depuis trois ans, et nous avons toujours obtenu un rendement un peu plus élevé qu’avec les lignées,
reconnaît Alexis le Couteulx de la Ferme des Courtillets à Nivillers dans l’Oise. Mais cette année, la différence a été très importante. Avec mes six hectares d’orge hybride Jettoo, j’ai obtenu 10 q/ha de mieux qu’avec l’escourgeon conventionnel. Le rendement s’est élevé à 84 q/ha, dans une parcelle de type limono-argileux à silex, au potentiel pourtant assez moyen, alors que la lignée a plafonné à 74 q/ha ». La première année, l’opération avait été neutre car le gain de rendement, dans le contexte de prix de l’époque, avait juste couvert le surcoût des semences.

Un désherbage plus facile

Bien qu’Alexis le Couteulx vienne de construire une serre pour produire des légumes, il accepte d’investir dans des semences hybrides car le potentiel un peu élevé de rendement, n’est pas le seul avantage qu’il voit aux hybrides. « Les variétés hybrides facilitent aussi le désherbage, indique le jeune agriculteur. Je cultive de l’escourgeon car c’est une céréale qui revient moins cher à produire que le blé et qui permet de mieux contrôler les mauvaises herbes. Je cultive des variétés hybrides car la différence est encore plus grande, elles poussent plus vite et étouffent plus rapidement les adventices ».

Affiner l’itinéraire cultural

L’an dernier, il a semé son orge d’hiver hybride Jettoo derrière un blé, après un déchaumage et un labour, et dans sa parcelle de céréales, il a dénombré beaucoup moins de vulpins et de chardons. Pour lui, le choix de produire des orges hybrides est à la fois économique et agronomique. Son souhait est maintenant d’affiner l’itinéraire cultural pour l’optimiser comme il l’a fait pour le blé. Même si Alexis le Couteulx s’intéresse beaucoup aux vers de terre et a fait une thèse de doctorat sur le sujet, il n’a pas pour autant abandonné le labour. « Le labour n’est pas forcément délétère pour tous les types de vers de terre », assure le jeune agriculteur. Pour les semis 2018-2019, sa décision est déjà prise : « Cet automne, c’est sûr, je vais ressemer des orges hybrides, indique-t-il. Je vais même en semer plus que l’an dernier ».

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