Contenu proposé par Lucie Debuire et conçu par Terre-net Factory

Les dernières innovations à l'étude

Les chercheurs de l'Irstea rendent l’agriculture de précision encore plus précise grâce à des réseaux de capteurs autonomes sans fil. (©Terre-net média)
Les chercheurs de l'Irstea rendent l’agriculture de précision encore plus précise grâce à des réseaux de capteurs autonomes sans fil. (©Terre-net média)

Les chercheurs de l'Irstea rendent l’agriculture de précision encore plus précise grâce à des réseaux de capteurs autonomes sans fil.
Les chercheurs de l'Irstea rendent l’agriculture de précision encore plus précise grâce à des réseaux de capteurs autonomes sans fil. (©Terre-net média)

A l’Irstea de Clermont-Ferrand, les chercheurs rendent l’agriculture de précision encore plus précise grâce à des réseaux de capteurs autonomes sans fil. Implantés dans les parcelles, ils assurent en continu le suivi de différents paramètres comme la transmittance, la résilience, l’indice de végétation, le rendement ou l’état hydrique des cultures et du sol. « C’est une nouvelle génération de systèmes embarqués. Grâce à ces dispositifs, l’agriculteur peut acquérir, stocker, traiter et transmettre des données », explique Gil de Sousa, chercheur au centre Irstea de Clermont-Ferrand.

Nom de code : Crocus

L’agriculteur collectera sur son ordinateur des données de sa parcelle en temps réel via internet et pourra les analyser avec ou sans l’aide d’un technicien. Il sera donc capable de mieux prévoir les risques éventuels rencontrés sur ses parcelles : présence de ravageurs, de maladies, stress hydrique… Associé à des outils d’aide à la décision, ce dispositif permettra à l’utilisateur de raisonner ses apports d’intrants. A Clermont-Ferrand, les chercheurs travaillent sur le projet Crocus. Il a pour but de mettre au point ces capteurs afin que ce prototype soit un jour utilisé dans les exploitations.  

Schéma de fonctionnement des capteurs
Les données collectées par les capteurs sont transmises via internet. (©Irstea)
 

Aux côtés de ces réseaux de capteurs sans fil, d’autres technologies prometteuses sont étudiées. Le crédo de certaines d’entre elles : prendre de la hauteur ! C’est l’apanage des capteurs d'images embarquées sur des dronesLe projet Rhea, débuté en 2010 au centre Irstea de Montpellier, se concentre sur le développement de leur utilisation dans le cadre du traitement chimique et physique des adventices. A leur côtés, d’autres robots, terrestres cette fois-ci, sont envoyés sur les parcelles afin d’assurer le traitement des zones spécifiées. Et ceci, toujours dans le but de réduire l’utilisation des produits phytos.

Le Projet Rhéa au service de la précision

« Aujourd’hui, lorsqu’un herbicide est appliqué dans une parcelle, 80 % du produit ne sert à rien car il est appliqué dans des zones qui n’en ont pas besoin », explique Gilles Rabatel, chercheur au centre Irstea de Montpellier.

Actuellement, ces robots ne savent pas différencier les adventices situées dans le rang et les plantes cultivées. Ils désherbent seulement ce qui est entre les rangs. Les chercheurs travaillent à améliorer la connaissance des signatures spectrales de chaque plante pour mieux les discriminer et ainsi améliorer la qualité des images collectées par le drone. Affaire à suivre…!

Terre-net Factory
Cette communication co-brandée est rédigée par Terre-net Factory, un service indépendant de la rédaction de Terre-net, pour le compte d’une entreprise extérieure. Le sujet est proposé par le client et soumis à consultation de la rédaction en chef du titre, qui peut s’opposer à un projet allant à l’encontre de sa ligne éditoriale.

Réagir à cet article