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Hervé Pillaud : « Il faut passer à l’utilisation intensive de connaissances »

[Témoignage] Hervé Pillaud : « On va passer d'une gestion patrimoniale de nos exploitations à une gestion de l’usage »

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Le monde est en pleine mutation, avec notamment le développement des « Gafas » (Google, Apple, Facebook, Amazone) et celui de sociétés comme Uber, Airbnb ou Leboncoin… Pour Hervé Pillaud, agriculteur vendéen, auteur, conférencier spécialiste du numérique, il n’y a aucun doute : « Cette révolution est en train, et doit, concerner le secteur agricole. »

« L’avènement du numérique va bouleverser le métier d’agriculteur », insiste-t-il. « Avec le développement du « big data », c’est-à-dire la numérisation des données, on découvre aujourd’hui que la connaissance est sous-utilisée. Grâce aux technologies numériques, on va pouvoir utiliser ces innombrables données issues de nos exploitations en réseau collaboratif maillé. » Selon lui, les agriculteurs passeront « d’une agriculture intensive en intrants à une agriculture intensive en connaissances ».

Hervé Pillaud estime par ailleurs que ce réseau collaboratif maillé entre les acteurs apportera de profonds changements dans le financement des exploitations. « La fintech (contraction de finance et de technologie) va permettre d’automatiser les financements nécessaires aux exploitations pour les rendre plus agiles. »

Quid du frein psychologique à ces évolutions ? « On va devoir passer d’une gestion patrimoniale de nos exploitations à une gestion de l’usage, notamment dans le domaine du machinisme agricole. Demain, nous n’achèterons pas un matériel, mais l’usage d’un matériel. »

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