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Le paradoxe de l’air plus sain… pas pour tout le monde

Avec l’amélioration de la qualité de l’air dans les pays industrialisés, les retombées atmosphériques de soufre ont chuté considérablement. (©Yara)
Avec l’amélioration de la qualité de l’air dans les pays industrialisés, les retombées atmosphériques de soufre ont chuté considérablement. (©Yara)

Avec l’amélioration de la qualité de l’air dans les pays industrialisés, les retombées atmosphériques de soufre ont chuté considérablement.
Avec l’amélioration de la qualité de l’air dans les pays industrialisés, les retombées atmosphériques de soufre ont chuté considérablement. (©Yara)

Le soufre, présent dans l’atmosphère essentiellement sous forme de dioxyde de soufre (SO2), provient d’événements naturels (éruptions volcaniques) ou des activités humaines (combustion de combustibles fossiles). Il peut, sous cette forme, pénétrer dans les feuilles mais la plus grande part du soufre atmosphérique arrive dans le sol avec les pluies acides. Jusque dans les années 90, la nutrition soufrée n’était pas un sujet de préoccupation pour l’agriculteur. En effet, les industries et leurs émissions de dioxyde de soufre garantissaient un apport suffisant et quasi-automatique aux cultures. Les pluies acides approvisionnaient les champs.

Mais, sous l’effet des réglementations environnementales cherchant à contrer le phénomène des pluies acides et de l’adoption des carburants à faible teneur en soufre, les émissions européennes de SOx ont chuté de 82 % entre 1990 et 2010. L’apport des pluies acides ne dépasse pratiquement pas 10 kg/ha aujourd’hui. Un bénéfice pour nous mais une perte pour les cultures auxquelles est demandé sur la même période, une hausse de rendement et de qualité.

Sur prairie, l’apport de soufre améliore le rendement mais également la valeur énergétique de l’herbe.
Sur prairie, l’apport de soufre améliore le rendement mais également la valeur énergétique de l’herbe. (©Yara)

Aujourd’hui, l’élément regagne la place qu’il mérite : l’un des six principaux nutriments favorisant la croissance des plantes, avec le potassium, l’azote, le calcium, le phosphore et le magnésium. Il est aussi le complément indispensable à une efficacité optimale de l’azote. Et conjugué à ce dernier, il permet la formation d’acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines.

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