Vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé dont la sortie d'échéance est imminente profitait d'un petit courant de demande et progressait de 1 euro à 246,25 euros la tonne. En revanche, les contrats de novembre, première échéance pour la campagne 2013/2014, s'effritaient de 0,25 euro à 210,75 euros. Cette échéance a enregistré une baisse de près de 10 euros la tonne depuis le début de l'année, selon Agritel.
Le marché du maïs pratiquement au point mort (23 lots) reculait de 1,25 euro la tonne sur les échéances juin à 214,75 euros et août à 215,50 euros.
L'indice de volatilité, outil de mesure du risque de prix face à la volatilité des céréales cotées sur Euronext, calculé mensuellement par le cabinet Agritel, a repris le chemin de la hausse au mois de mai. Cette hausse s'explique principalement par « le "weather Market" qui bat son plein sur la région de la Mer Noire, où le manque de précipitations et les températures élevées, alimentent les inquiétudes des opérateurs de la filière ».
Outre-Atlantique, le marché des grains à Chicago reculait en séance électronique de préouverture, se montrant confiant avant la parution du rapport de l'USDA (département américain de l'Agriculture) sur l'offre et la demande mondiales, rapport qui doit faire état pour la première fois cette année de prévisions officielles sur la nouvelle campagne de 2013/2014.
Selon un rapport de la FAO publié jeudi, la production mondiale de maïs devrait atteindre 960 millions de tonnes, soit 10 % de plus que l'an dernier et la récolte de blé pourrait également augmenter de 5,4 % pour atteindre 695 millions de tonnes.
Les ventes exports américaines de la semaine passée se sont révélées bien en dessous des attentes des analystes avec 284.800 tonnes en blé. Celle de maïs à 465.500 tonnes étaient conformes aux attentes.
En France, le grand port maritime de Rouen a annoncé un trafic agroalimentaire de près de 223.000 tonnes entre le 2 et le 8 mai, dont 149.500 tonnes de blé destinées principalement à l'Algérie et 33.800 tonnes d'orges fourragères acheminées majoritairement en Israël.
Vendredi, le marché physique était sans affaires, en l'absence de nombreux intervenants durant le week-end prolongé de l'Ascension.